Ce Séminaire destiné avant tout aux étudiants visera à éclairer des concepts et notions de la psychanalyse à partir de la praxis orientée par Jacques Lacan. Comment évoquer la sexualité aujourd’hui ? Qu’est-ce qui différencie encore les sexes ? A partir de quoi les parlêtres se disent-ils homme, femme ou autre ? A l’époque des phénomènes de masse et des communautés de jouissance, fleurissent de nombreuses nominations relatives à l’identification sexuée. Nous nous proposerons d’interroger ce phénomène et de traverser au passage quelques figures de la virilité et de la féminité.

Les parcours de santé en cancérologie sont aujourd’hui considérablement allongés du fait de l’évolution favorable des traitements et des progrès technologiques. Même sans en être guéri on peut désormais vivre longtemps avec un cancer, au point qu’il est devenu fréquent d’en parler comme d’une « maladie chronique ». La notion de maladie chronique n’est pas nouvelle en médecine, en témoigne la plupart des grandes pathologies métaboliques, cardio‑vasculaires, rhumatologiques, … Jusqu’où le parallèle avec le cancer peut‑il être fait ? Qu’entend‑on par chronicité ? Qu’implique pour les patients, les proches, les soignants, une vie dont on cherche par les traitements à prolonger la durée alors que la guérison n’est plus possible, même si elle reste souvent, de part et d’autre, espérée ?

C’est dans ce contexte que pour son 35^e congrès national, qui aura lieu à Nancy du 14 au 16 novembre 2018, la Société française de Psycho‑Oncologie a choisi pour thème : « Cancers et chronicité : une nouvelle donne ? ». Ce thème fédérateur, fil conducteur de ces journées, verra oncologues, soignants, professionnels des sciences humaines et sociales, institutionnels… rejoindre les professionnels du soin psychique pour échanger et partager questionnements et expériences. A travers des données de recherche, mais aussi des analyses cliniques, des situations vécues, nous tenterons de repérer les impacts de ces changements, chez les patients adultes comme en pédiatrie.

De fait, de nouveaux enjeux pour les patients et les familles voient le jour : vivre sans guérir, mais comment vivre ? Comment penser, éprouver, partager l’incertitude ? Comment poursuivre son parcours de vie affective, familial, socio‑professionnel ? Pour les équipes, comment rester soignant et accompagner au long cours même lorsque la guérison n’est plus attendue ? Dans quelle mesure notre société est‑elle prête à adapter son système de santé à cette nouvelle donne ? Survivance, traitement au long cours, observance, incertitude, épuisement… la question du temps est au centre de ce nouveau paradigme.

Un nouveau colloque organisée par www.dyspraxies.fr DFD 51 sur une journée, des intervenants à la pointe sur les troubles dys et la dyspraxie en particulier.

Pourquoi parler d’amour fou dans la relation mère/bébé alors que nous savons depuis S. Freud que « l’objet du premier et du plus puissant des amours est pour les deux sexes, la mère » ?

L’amour primaire associant le bébé et sa mère ne serait-il que folie induite par la seule folie maternelle ou bien investissement visant à utiliser l’objet comme source des fondements narcissiques ?

Si ce premier et le plus puissant des amours est, là aussi comme S. Freud nous l’a proposé, « le prototype de toutes les relations amoureuses ultérieures », comment se situe alors la folie de l’adolescent confronté au courant érotique de l’attente amoureuse et à la possibilité de déception qui s’y attache inéluctablement ?

Cela se jouerait-il dans une passion de l’impossible ?

Dès lors, comment et pourquoi intervenir en sachant que les liens en jeu sont des énigmes dont nous n’aurons jamais qu’une figuration partielle ?

C’est dans une dissymétrie inhérente à ces diverses situations que se jouent les forces d’entrelacement en tant que possible obstacle au transfert.

Ce 8ème colloque BB-Ados, organisé par la revue Le Carnet Psy se propose d’aborder ces questions de « l’amour fou » soulevant les enjeux de ce qu’on appelle l’amour primaire en 

Qu’est-ce qu’une consultation psychanalytique ? Permettre à un patient de rencontrer dès le début certains de ses processus psychiques inconscients et décider avec lui de transformer ou non cette rencontre en un des traitements psychanalytiques possibles ? Mais alors beaucoup de questions !
Peut-on en effet parler de « consultation psychanalytique » au singulier ? Existe-il une assise commune à la diversité des références théorico-pratiques progressivement élaborées depuis plus de 50 ans dans des cadres de traitements et avec des patients différents ?
Si la rencontre avec l’inconscient semble féconde et si la personne du psychanalyste qui l’a permise n’est pas celle avec laquelle s’engagera le traitement à venir, que devient le transfert ? En d’autres termes comment concilier les notions de consultation psychanalytique et d’entretien préliminaire ?

Quatre centres de références désormais associés au sein du Pôle Psychanalytique de l’ASM13, le Centre Alfred Binet, le Centre Kestemberg, l’Institut de psychosomatique, le Centre de Consultations et de Traitements Psychanalytiques Jean Favreau, ont accepté de confronter sur ce thème de la Consultation psychanalytique, leurs options respectives au cours de deux demi-journées d’échanges.

Programme à télécharger

Nous aborderons la perspective psychosomatique de ce mécanisme puissant du rapport entre soma et psyché, à partir du paradigme biopsychosocial adlérien, concrétisé aujourd’hui de manière cohérente et scientifique par la théorie de l’attachement.

En savoir plus

Présentation des intervenants :

Brigitte Borsoni, Psychologue en unité périnatale de pédopsychiatrie, Lieu d’accueil enfant-parent, Val-de-Marne, et en libéral

Auteure avec Marie-José Riss-Minervini de : Des femmes, des bébés… et des psys. Échanges féconds en milieu hospitalier (ERES, Coll. 1001 bébés, 2015)

Anne-Elodie Bronisz, Psychologue à la Pouponnière de l’Ermitage à Mulhouse, doctorante sous les directions de Bernard Golse et Albert Ciccone (titre de la thèse : Apport et actualité de la pensée de Geneviève Appell et Myriam David Prendre soin du bébé, de sa famille, et de ses soignants Le travail à la pouponnière Amyot 1955-1966).

Auteure avec Christelle Bénony de : « La portée musicale du lien en néonatologie et en réanimation néonatale : un soin « accordé » au bébé hospitalisé et à ses parents », Spirale 2009. N° 51.

Nicolas Cambourian, Psychomotricien DE, Cadre pédagogique à la Pouponnière de l’Ermitage à Mulhouse, Responsable d’Accordages, centre de Recherche-Formation de l’Ermitage, Membre des associations Pikler Lóczy -France et Pikler International.

Romuald Jean-Dit-Pannel, Docteur en psychopathologie psychanalytique, psychologue clinicien en crèches et en libéral.

Auteur de : « Le bébé à la crèche : solitude des parents, sollicitude du psychologue, quel espace psychique ? » dans Le Bébé dans sa famille. (ERES, Coll. 1001 bébés, 2015)

Eliane Krtolitza, Docteure en psychologie clinique (titre de sa thèse : « Nourrir son bébé. Etude du processus de sensorialité partagée »), Psychologue au Centre Hospitalier Jura Sud – Pôle Femmes, Parents, Enfants.

Annick Bluon Vannier, Psychologue en Hospitalisation à Domicile-Maternité, cadre pédagogique à l’IRTS de Franche-Comté.

Auteure d’articles dans les revues Dialogue et Divan familial.