Une formation spécifique aux acteurs de la vie scolaire sur le Trouble du Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité. 

Ce trouble neurodéveloppemental touche 5% des enfants d’âge scolaire. Il peut avoir tellement d’impacts dans la vie de l’enfant qui en est touché qu’il peut déconcerter ceux qui l’entourent et rendre les apprentissages très difficiles. Cette formation vous permettra de mieux comprendre ses difficultés et pouvoir mettre en place ce qui vous aidera, vous et l’enfant concerné pour mieux vivre le quotidien à l’école. 

Objectifs 

• • Connaître le TDAH 
• • Comprendre les difficultés auxquelles l’enfant est confronté 
• • Apprendre à mettre en place des solutions pratiques 

Formatrice 

Marie COSTA – Enseignante et Coach parental et familial 

 Le but de cette formation est de connaître le burnout parental et savoir comment le prendre en charge. Les conséquences du burnout parental posent une véritable problématique tant dans la sphère personnelle que familiale. 

Objectifs 

• • Comprendre le burnout pour pouvoir l’identifier 
• • Comment l’annoncer 
• • Apprendre des solutions concrètes pour le prendre en charge et éviter les récidives 

Formatrice 

Valérie DUBAND – Coach professionnelle, spécialisée dans les troubles des apprentissages des enfants et des ados, Coordinatrice Dys dans un groupe scolaire lyonnais, Auteure du blog dysmoi.fr et du livre « Parents épuisés : stop à la surenchère émotionnelle et éducative pour éviter le burnout parental » (Editions Eyrolles) 

Ce Programme d’Entraînement aux Habiletés Parentales est un programme de choix dans le contexte des troubles du comportement associés au TDAH (Trouble du Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité) tel que les comportements opposants ou défiants.

Cette formation vous permettra de mieux comprendre les mécanismes qui entraînent ces difficultés comportementales chez les enfants TDAH et proposer ce programme qui a pour but d’aider les parents à mieux comprendre le fonctionnement complexe de leur enfant et à mettre en place les stratégies qui permettront un meilleur fonctionnement et une meilleure qualité de vie de la famille.

Objectifs

• • Connaître le TDAH et le TOP
• • Comprendre les difficultés rencontrées par les familles qui y sont confrontées
• • Apprendre à mettre en place le programme de guidance parentale

Formatrice : Charline RABIER – Psychomotricienne (Réseau Pluradys et Cabinet Plurilib’)

Ce Programme d’Entraînement aux Habiletés Parentales est un programme de choix dans le contexte des troubles du comportement associés au TDAH (Trouble du Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité) tel que les comportements opposants ou défiants.

Cette formation vous permettra de mieux comprendre les mécanismes qui entraînent ces difficultés comportementales chez les enfants TDAH et proposer ce programme qui a pour but d’aider les parents à mieux comprendre le fonctionnement complexe de leur enfant et à mettre en place les stratégies qui permettront un meilleur fonctionnement et une meilleure qualité de vie de la famille.

Objectifs

• • Connaître le TDAH et le TOP
• • Comprendre les difficultés rencontrées par les familles qui y sont confrontées
• • Apprendre à mettre en place le programme de guidance parentale

Formatrice : Charline RABIER – Psychomotricienne (Réseau Pluradys et Cabinet Plurilib’)

Depuis plusieurs décennies, le regard sur l’autisme change. Les parents prennent la parole, non seulement pour faire entendre leurs droits face aux actions publiques mais aussi pour partager leurs inestimables expériences acquises auprès de leur enfant. Les récits et témoignages de personnes autistes, qu’elles soient ou non en mesure de s’exprimer oralement, foisonnent d’images et d’éclaircissements nous permettant de mieux comprendre leurs mondes internes et leurs différences.

Du côté des professionnels, les pratiques et les connaissances évoluent, le paradigme tend à changer de focale. Hormis, pour les bébés à risque d’évolution autistique pour lesquels, du fait de leur plus grande plasticité cérébrale, l’intervention précoce vise à infléchir la trajectoire développementale, il ne s’agit plus de « guérir » un enfant de son autisme, ni de réduire ses symptômes. Il s’agit surtout de lui apporter éducation, instruction et soins psychiques en prenant en considération sa singularité autistique.
Plutôt que de vouloir réduire cette singularité n’est-il pas plus opportun d’ajuster notre positionnement professionnel à la recherche d’une certaine harmonie ?

Témoignages, musique, culture, image, jeux, réflexions pratiques et recherches, autant de diapasons pour entrer en résonance avec le monde des enfants autistes…

C’est l’évènement de l’année 2020 concernant les fonctions exécutives chez l’enfant et l’adolescent: les Journées Internationales de Neuropsychologie des Lobes Frontaux et des Fonctions Exécutives se tiendront du 24 au 26 Juin 2020 à Angers, avec un « casting » exceptionnel. Vous pourrez également assister, la veille du congrès, à soirée exceptionnelle – grand public – sur l’exposition aux écrans et le développement des enfants et adolescents.

L’université d’Angers organise depuis plusieurs années les Journées Internationales de Neuropsychologie des Lobes Frontaux et des Fonctions Exécutives à destination des professionnels, des chercheurs et des étudiants dans les domaines de la psychologie et de la santé au sens large. En 2020, et de manière inédite en France, la 11^ème édition de cette manifestation sera coorganisée par les Universités d’Angers et de Savoie et entièrement consacrée à la thématique des fonctions exécutives et des lobes frontaux chez l’enfant et l’adolescent.

L’identification, la reconnaissance et la prise en charge des troubles des fonctions exécutives causés par une perturbation du développement cérébral représentent aujourd’hui des enjeux considérables de santé publique et d’éducation. Les défis scientifiques et cliniques associés à l’étude de ces processus de contrôle et de régulation du comportement sont fondamentaux, compte tenu de leur implication désormais bien identifiée dans le développement psychologique, les apprentissages, l’intégration sociale ou encore la qualité de vie.

Cet évènement a pour ambition de favoriser un état des lieux des connaissances relatives au développement typique et perturbé des fonctions exécutives tout au long de l’enfance et de l’adolescence. Au regard de l’essor considérable de la neuropsychologie de l’enfant ces dernières années et de sa dimension par essence intégrative, il s’agira de favoriser une approche pluridisciplinaire et le croisement des différents champs de la psychologie, de la santé et de l’éducation. L’effet du contexte et plus particulièrement de la culture sera au cœur des réflexions au vu de ses conséquences fondamentales pour appréhender les fonctions exécutives de l’enfant.

Plusieurs scientifiques experts de cette thématique, mais également de jeunes chercheurs et doctorants, ainsi que des cliniciens spécialisés auprès de la population pédiatrique, viendront échanger et débattre avec le public autour de leurs connaissances et de leurs pratiques.

Une première partie du congrès sera consacrée au développement typique des fonctions exécutives chez les jeunes enfants et chez les enfants d’âge scolaire, ainsi qu’aux stratégies d’évaluation des différentes facettes des fonctions exécutives, incluant les aspects cognitifs (planification, flexibilité…) et socioaffectifs (contrôle émotionnel…). Un intérêt particulier sera accordé à l’importance des déterminants sociodémographiques et de la culture pour la mise en place des fonctions exécutives, ainsi qu’aux enjeux liés aux interfaces entre contrôle exécutif, maturation du cerveau et apprentissages scolaires.

Dans la deuxième et la troisième parties de ces journées, la sémiologie et la prise en charge des syndromes dysexécutifs de l’enfant seront abordées en proposant plusieurs focus thématiques dans divers contextes cliniques incluant les lésions cérébrales acquises pendant l’enfance, les troubles du neurodéveloppement et la psychopathologie infantile. La problématique de l’expertise clinique et de la mesure dans ces différents cadres nosographiques sera au cœur des débats, ainsi que les interfaces avec les déterminants développementaux évoqués précédemment.

Le congrès prendra la forme de conférences plénières thématiques d’une durée de 50 minutes, complétées par des communications orales invitées (30 minutes) et d’une table ronde. Une large place sera accordée aux communications affichées pour lesquelles un appel à communication est prévu. Enfin, et pour mieux lancer le congrès, une conférence grand public est organisée la veille au soir du colloque, sur la question de l’usage des écrans et de ses liens avec le développement psychologique, et en particulier les capacités de régulation.

L’épuisement parental – appelé plus généralement burnout parental – est un syndrome longtemps négligé car méconnu, touchant à la sphère privée, dont les recherches menées ces dernières années montrent qu’il concerne un nombre significatif de familles.  Une étude  internationale récemment menée dans 40 pays montre que la France y serait un des plus concernés, d’autant que ce syndrome y est sous-diagnostiqué et, par conséquent, peu accompagné ou traité.

Initiés à un meilleur diagnostic, les professionnels de santé mentale pourraient en prévenir les conséquences les plus délétères pour le parent épuisé, pour le ou les enfants concernés et pour le groupe familial dans son ensemble. Par ailleurs, des modèles d’intervention ou de traitement du burnout parental sont aujourd’hui connus et validés et permettent des accompagnements et appuis complémentaires aux autres formes de prises en charge ou de soins psychologiques habituellement engagés.

Le programme de cette journée d’études, qui s’adresse aux professionnels du domaine médicopsychologique et aux responsables institutionnels et associatifs familiaux, ouvrira le programme sur la clinique de l’épuisement parental, son diagnostic différentiel, en présentera les mécanismes étiologiques, les facteurs de risques et les conséquences sur le fonctionnement familial et les dynamiques psychologiques. Il précisera les modalités d’intervention individuelle et collective (groupale) et proposera la construction d’un plan d’accompagnement personnalisé.

Conférence de Corinne Rezki, psychanalyste, membre de l’ECF.

Argument : Exister dans une aire d’hyperconnexion et un temps qui promeut la science et la technique, et ce dans une configuration qui semble illimitée, n’est pas sans effets sur les sujets. Loin de venir les combler, cette réalité du monde actuel les laisse souvent dans une certaine perplexité. Freud, en 1913, avait indiqué que « les exigences sociales participent à la causation des névroses ». Il poursuivait ensuite par « la psychanalyse a reconnu le caractère asocial des névroses qui tendent à arracher l’individu de la société d’où un isolement de la maladie »(1). Qu’en est-il de cet arrachement aujourd’hui ? Des signes perceptibles d’une fragilisation du lien social s’observent dans le champ des relations qui unissent les êtres parlants dans la cellule familiale, le milieu scolaire, dans le monde du travail. Egalement pour les sujets qui témoignent se trouver dans la « galère sociale ». Symptôme de la précarisation du lien ? Jacques-Alain Miller, dans son intervention « Vers PIPOL 4 », rappelle que « la psychanalyse ne fait pas de distinction entre la réalité psychique et la réalité sociale. La réalité psychique, c’est la réalité sociale… Au fondement de la réalité sociale, il y a le langage. Entendons par là la structure qui émerge de la langue qu’on parle sous l’effet de la routine sociale ».(2) Comment dès lors les praticiens font-ils face aux sujets en situation de déprise sociale ? Comment permettre au sujet enfant, adolescent, adulte de renouer avec sa parole pour s’en faire responsable ? Comment manier la créativité du transfert pour trouver avec le sujet des réponses qui lui correspondent ? Du côté des sujets, quel nouage, trouvaille, invention, construction peut émerger ? Franck Rollier, dans son article « Que vient-on demander à un psychanalyste consultant ? », indique «A la place du lien social, c’est la jouissance qui s’impose comme partenaire. Cette monstration et cette répétition recouvrent une souffrance, qui ne peut se mettre en mots, autrement dit, cette face de jouissance recouvre la face signifiante du symptôme qui est, bien sûr, un reflet du malaise de notre époque. »(3) Nous tenterons de réfléchir à ces questions avec nos invités. En premier lieu avec Corinne Rezki, psychanalyste, psychiatre, praticien hospitalier aux unités pour enfants et adolescents du Clos Benard à Aubervilliers, qui viendra nous parler de l’Affinity Thérapy. Méthode développée par le journaliste américain Ron Suskind avec son fils autiste. Un traitement par l’affinité élective et dans ce cas particulier avec les films animés Disney. Dans un second temps, Ariane Chottin, psychanalyste et directrice du Centre Psychanalytique de Consultation et de Traitement « ParADOxe » à Paris, un lieu d’écoute et de lien pour les 11-25 ans. « A paradoxe, les adolescents que nous rencontrons sont pris dans les trébuchements de la vie : aimer, apprendre, choisir, peut tour à tour enflammer, brûler ou éteindre. Pas de mode d’emploi pour faire avec l’énigme du sexe et de la mort, avec l’inquiétante étrangetée qui surgissent à l’adolescence. »(4) Pour terminer, Gustavo Freda, psychanalyste, intervenant au CSAPA (Centre de soins, d’Accompagnement et de prévention en Addictologie) de Reims, viendra nous parler de son expérience de clinicien auprès de personnes souffrant d’addiction. Comme l’indique Jacques-Alain Miller : « L’insertion se fait moins par identification que par consommation. Le rêve, c’est moins la libération que la satisfaction. Et la réalité sociale s’avère dominée par le manque-à-jouir. D’où la vogue des addictions… tout devient addiction dans le comportement social, tout prend un style addictif. »(2)

1. « L’intérêt de la psychanalyse », Freud, 1913.

2. « Vers PIPOL 4 », Jacques-Alain Miller, site de l’AMP, Blog, 11 décembre 2007.

3. « Que vient-on demander à un psychanalyste consultant ? », Franck Rollier , Scripta ACF-CAPA « Une clinique sans qualités », 2018.

4. “Ça rate, ça rêve, ça rit” , Ariane Chottin et Camillo Ramirez dans Lacan Quotidien n° 832 (avril 2019).