Les paradoxes de l’oubli
Date : Jeudi 25 et Vendredi 26 Janvier 2018
Lieu : CENTRE SÈVRES 35 bis rue de Sèvres 75006 Paris
« Je veux tout oublier », dit le patient « victime » de torture et de violence politique arrivant au Centre Primo Levi. Encombré par une répétition traumatique, il n’est plus qu’un corps mémoire qui réduit les temporalités à un présent d’horreur, présent qu’il ne peut plus vivre mais qu’il ne peut pas non plus oublier.
Paradoxalement, il faut se souvenir pour oublier autant qu’il faut oublier pour se souvenir autrement. L’oubli fonde et en même temps entretient un rapport ambigu avec la mémoire. S’il est nécessaire, il peut être aussi une amnésie pathologique, l’enfouissement de quelque chose d’insupportable.
Par la clinique, nous voulons discerner et interroger les différentes facettes de l’oubli ou de son impossibilité, ainsi que ses incidences sur la vie d’un sujet et sur celle d’un peuple. Au-delà de la clinique, de quelle manière d’autres champs du savoir et de l’art traitent-ils de cette question de l’oubli ? Comment la trace écrite, celle d’un récit ou celle de l’Histoire, qui ne s’écrit pas sans perte ni oubli, est-elle appréhendée génération après génération ?
INSCRIPTIONS
sur le site primolevi.org
Tarifs Individuel : 30€ (1 jour) / 50€ (2 jours)
Étudiants, chômeurs : 20€ (1 jour) / 30€ (2 jours)
Formation continue : 150€ (1 ou 2 jours)
Possibilité de tarif de groupe.
Contact : [email protected]
ORGANISATEURS
Jonas Bessan, Helena D’Helia, Nathalie Dollez, Aurélia Malhou